Qui gère les logements sociaux ?

Contrairement à d’autres grandes métropoles nord-américaines, Montréal se caractérise par son centre urbain extrêmement peuplé. Le district centre-sud ne fait pas exception à la règle et se caractérise également par une grande diversité sociale. C’est un ancien quartier ouvrier qui réunit aujourd’hui une variété de classes sociales, une population de transit et des sans-abri. Tous ces résidents se réunissent pour former un quartier unique.

Cependant, il devient de plus en plus difficile pour certaines personnes vulnérables et à faible revenu d’avoir accès au logement, et le problème a été soulevé à maintes reprises lors des audiences publiques auxquelles MACH a participé ces derniers mois.

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Un manque cruel de logements sociaux et abordables

La constatation est inquiétante : d’une part, l’offre de logements dans le quartier de Ville-Marie est en raison de l’augmentation constante du nombre d’espaces de vie dans le Population. Selon le Comité du logement de Ville-Marie, la superficie a augmenté de 5 % pour atteindre 38 165 habitants dans les zones quinquennales entre 2011 et 2016. Croissance démographique qui fait partie d’un environnement d’urbanisation endémique au Québec : d’ici 2036, on s’attend à près de 324 000 personnes de plus dans l’île de Montréal.

D’ autre part, l’offre de logements sociaux et abordables est insuffisante.

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Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le logement est considéré comme abordable « si le ménage dépense moins de 30 % de son revenu de taxe sur les intrants ». Cependant, il est clair qu’au cours des dernières années, le marché privé a construit des condominiums presque exclusivement dans les quartiers centraux de Montréal. Selon une étude du département du logement de la ville de Montréal entre 2005 et 2017, elle a construit 24 724 nouvelles unités à Ville-Marie, comparativement à seulement 942 logements sociaux et municipaux. Un dur Une réalité pour les populations précaires. Il est à noter que le Quartier des Lumières fournira à lui seul plus de 600 en même temps.

« Agir pour le bien commun en promouvant le logement pour tous » est l’une des priorités de MACH pour le quartier de Lumières.

Compte tenu du fait que 72% des ménages du Sud sont des ménages locatifs, et 38,5 % de ces derniers consacreraient plus de 30% de leur revenu au paiement de leur loyer (plus de 7 600 ménages) et que 29% de la population aurait un faible revenu, Ville-Marie a vendu l’alarme en répondant au besoin urgent de sécurité sociale Construction de logements et abordable dans le secteur.

La réponse sociale de MACH

Par conséquent, afin de « ne pas exclure personne sur le site et en faire un quartier accessible tous « , selon les mots de Christopher Sweetnamay Holmes, vice-président, Développement immobilier, Mach a décidé d’utiliser moins cher pour développer des unités. Au total, près de 1 000 logements sociaux sont construits dans le Quartier des Lumières, ce qui représente plus de 600 logements sociaux et près de 400 appartements abordables, selon les normes de la ville de Montréal. Les grandes unités familiales sont également incluses dans le projet.

Pour MACH, une telle proposition réduira la congestion du marché des logements locatifs bas et élevés et pourrait contribuer à freiner l’inflation des appartements. Une autre conséquence positive est que l’accès à un logement social ou abordable permet aux ménages les plus petits de reprendre leur consommation.

MACH estime que l’un des éléments essentiels à la création d’un quartier complet, intégré et inclusif, tel que le Quartier des Lumières, est le maintien des résidents à faible revenu dans leur milieu de vie actuel, d’où la nécessité de profiter des opportunités pour : pour créer des logements sociaux dans des projets de grande envergure. Pour MACH, il est clair qu’il est nécessaire de coopérer avec des partenaires spécialisés capables de réaliser de grands projets de logement social.

Mais qu’est-ce que le logement social exactement ?

Selon le groupe inter-loge, interlocuteur important en matière de logement social sur la scène montréalaise, le logement social est une construction de logements dont la construction est subventionnée par un programme de logement social et communautaire au Québec (par le biais des programmes Accès-Logis ou Accès-Logis Montréal). Le logement social et municipal est développé par des coopératives, des organismes sans but lucratif ou l’Office Municipal d’Habitation de Montréal. Trois types de projets peuvent être développés :

Wohnbaugenos

  • Une personne morale et une personne morale qui détient les actifs immobiliers ;
  • Celles-ci sont fournies sur une base volontaire par le gère les locataires de la coopérative ;
  • Le conseil d’administration est composé exclusivement de locataires (à l’exception de la coopération solidaire) ;
  • Les membres peuvent ou non avoir un revenu inférieur.

OSBL résidentiels (par exemple, il s’agit d’un état inter-journaux)

  • entité juridique à but non lucratif qui possède et gère les appartements ;
  • La gestion immobilière est assurée par des professionnels rémunérés par l’OSBL ;
  • Le conseil d’administration est composé de membres choisis sur la base de leurs qualités personnelles et professionnelles ;
  • Les locataires ont tendance à avoir un revenu faible à modeste.

Maison avec location basse (HLM)

  • Hébergement entretenu et géré par un bureau municipal du logement (OMH) ;
  • Le conseil d’administration est composé de personnes nommées par diverses autorités gouvernementales ;
  • 100% des appartements sont à faible revenu Budgets en personnel.

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